C’est quoi le Challenge Flandrien ?

59 segments Strava en Flandres bien sûr. Il faut  tous les faire dans n’importe quel ordre en moins de 72h. Si tu réussis, ta récompense est un pavé avec ton nom gravé dessus et collé sur le mur “the wall of fame” dans le Centre Ronde van Vlaanderen (Tour des Flandres) à Oudenaarde.

Les segments sont des portions de route identifiées par les autres cyclistes comme intéressantes. Les segments du challenge sont soit des pavés, soit des côtes, soit des côtes en pavés. Ils se trouvent souvent dans les courses mythiques de vélo comme le Tour des Flandres, Gent Wevelgem ou Omloop Het Nieuwsblad. 

Je profite qu’on soit en Belgique à Courtrai  pour un séjour USML pour faire ma tentative.  Trois jours de vélo pour faire 400 km, 5600m d+ et 25 KM de pavés.

La préparation de mon vélo pour le challenge: des pneus Vittoria Corsa Control en 30 mm, le plus large supporté par mon vélo et une nouvelle guidoline de 3 mm d’épaisseur. 

Premier jour, le plus simple:

74 km, 914m d+ et 1 KM de pavés. Conditions idéales pour faire du vélo avec un beau soleil, 24 degrés, pas trop de vent et accompagné par Anne .  Première difficulté, le KEMMELBERG (OSSUAIRE) 0.73 km, 71m d+ max 20%. Bienvenue en Flandres! Ça se passe sans incident mais juste après, la batterie DI2 d’Anne rend l’âme. On décide d’abandonner pour rechercher une nouvelle batterie. 

Deuxième jour, le plus long :

Je recommence le challenge le lendemain mais avec l’étape la plus longue. 190 km, 2300m d+ et 15 km de pavés! Assez vite, j’arrive au NOKEREBERG, une montée en pavés. Ça passe beaucoup plus facilement que les prochains segments le HUISEPONTWEG (1.45km), le DOORN (1.62km) et le PADDESTRAAT (2.2km) tous les trois plats mais avec des pavés compliqués. 

Après 76km arrive le point fort de la journée, DE VESTEN & DE MUUR. Des pavés bien sûr et une pente max de 20%. Ça commence à côté du café fan club de Remco Evanopol, tu passes par la ville avant de tourner à droite pour trouver un petit chemin qui monte au sommet de l’Oudeberg ou se trouve une belle église baroque. Obligé d’arrêter pour prendre des photos.

Toujours beaucoup de kilomètres à faire et jamais plus de 8km sans côtes. Trop pour  toutes les nommer mais je monte notamment le BOSBERG et le MOLENBERG. Le circuit ne manque jamais l’opportunité de faire une déviation pour ajouter une côte. Content de finir à Oudenaarde où je me récompense avec de bonnes frites Belges à la mayonnaise. 

Le lendemain, je repars vers Ypres pour refaire la première étape. Il y a un beau ciel bleu mais beaucoup de vent. La bière Belge bue avec les copains de l’USML la veille reste lourdement sur l’estomac. Encore le Kemmelberg mais cette fois aussi par le Belvédère. Ne reste que le retour vers Ypres à faire lorsque la pluie arrive en force. Trempé jusqu’ aux os, les derniers 20 km ne sont pas agréables du tout. 

L’après midi j’étudie la météo qui n’est pas du tout encourageante. Au minimum le lendemain il y aura du vent à 40 km heure avec des rafales à 100km  heure. Un fort risque de pluie est prévu pour l’après-midi. J’ hésite à abandonner.

Troisième jour, le plus mouillé :

Après déjeuner, le courage est de retour et je repars à Oudenaarde pour la dernière étape. Je suis habillé avec tous mes vêtements de vélo. Un grand merci à Anne qui m’a prêté ses couvre chaussures. 142 km, 2230 d+  et 9 km de pavés à faire. Beaucoup de classiques aujourd’hui, notamment le OUDE KWAREMONT, le PATERBERG, le TAAIENBERG et bien sûr le KOPPENBERG. Je roule à une moyenne de 20 km/h. Même dans les descentes je ne roule pas plus vite pour éviter les écarts trop brusques à cause du vent. Sans incident sur les premiers 100 km même dans les pavés en descente. Et puis, non pas la pluie, mais la grêle arrive. Je m’arrête 5 minutes dans un abri pour  la laisser passer. Jusqu’à la fin il y a des averses toutes les dix minutes mais rien d’insupportable. Dans le Koppenberg ma roue arrière n’arrête pas de glisser sur les pavés mouillés où la pente est à 22%. Je roule sur une partie boueuse et c’est fini. Obligé de poser le pied. Sans incident après et j’ arrive au Centre Ronde van Vlaanderen pour réclamer mon pavé. 

Très content de l’avoir fait. Les pavés ne sont pas au goût de tous, mais comme ils font partie de l’histoire du vélo, j’aurais eu des regrets si je n’avais pas profité de rouler sur les traces des légendes.   

Nick Wiechers

Flins : Mon premier BRM

Après avoir suivi à distance les performances impressionnantes de nos 5 courageux collègues sur la dernière édition du Paris-Brest-Paris, le graâl des BRM, j’avais envie de découvrir ce qui pouvait motiver certains à parcourir 1200 km à vélo.

Alors, direction Flins-sur-Seine le dimanche 24 mars 2024 pour la découverte des BRM.

  • 7h05 : après avoir récupéré la carte de route, c’est le grand départ! Je suis accompagné de Claire, Anne, Nick et Jocelyn qui me prodiguerons de nombreux conseils tout au long de cette expérience. Comme prévu, il fait très froid (2°C) et il y a beaucoup de vent. Nous partons vers l’ouest vers Abondant avec un vent de 25km/h de face. Mon gabarit aidant, j’essaie de me mettre souvent en tête de groupe pour « prendre le vent ». Nous rattrapons quelques groupes de cyclistes partis avant nous. L’occasion de discuter de tout et de rien jusqu’au premier contrôle.
  • 9h05 : premier arrêt après 46 km et découverte de la raison qui pousse ces individus à rouler si longtemps : la gourmandise ! La preuve des passage aux points de contrôles pouvant se faire de plusieurs manières, dont l’apposition du cachet d’un commerçant, de nombreux randonneurs choisissent de faire tamponer dans des boulangeries. Et il est difficile de ressortir sans une petite douceur. Mon choix se porte sur un éclair au chocolat.
  • 9h15 : après avoir englouti l’éclair, reprise de la route, vers le nord-ouest. Nous passons par une belle et longue (14 km !) piste cyclable, plutôt bien protégée du vent, mais la présence très régulière de poteaux et de barrières destinés aux automobilistes indélicats limitent notre progression. L’occasion à nouveau de deviser de nombreux sujets. La pluie fait également son apparition, mais de façon très légère. Elle cesse rapidement et ne reviendra plus.
    A la sortie de la piste, crevaison de Claire. Nous donnons tous un coup de main pour réparer.
  • 12h30 : c’est l’arrivée à Gaillon pour le 2nd contrôle. L’occasion, à nouveau, de trouver une belle boulangerie. Faible, je ne peux résister à la vue d’un nouvel éclair. Faisant preuve d’ouverture, ce sera au Spéculos. Malgré les avertissements de Jocelyn sur la digestion, il est accompagné d’une petite fougasse.
  • 13h : après un déjeuner au soleil, nous repartons vers le nord-Est cette fois-ci. Donc le vent dans le dos. Notre moyenne s’en ressent immédiatement et nous arrivons tranquillement à Gisors. Les boulangeries étant dorénavant fermées à cette heure (14h45), nous profitons de la pause contrôle pour boire un café à la terrasse d’un bar. A cet instant précis et pour 3 petits kilomètres, je dépasse ma plus longue distance jamais parcourue à vélo.
  • 15h15 : nous entamons la dernière ligne droite qui doit nous ramener à Flins tranquillement le vent dans le dos. Mais c’est sans compter que la moitié du dénivelé positif se trouve sur les 30 km qui arrivent ! Mon gabarit n’aidant plus dans ces conditions, je m’attends à souffrir, ce qui se vérifie. Une fois ce gros morceau passé, nous avalons les 20 km restants à près de 26 km/h de moyenne pour arriver (presque) frais à Flins où nous attendent crêpes, boissons et, pour ma part, la médaille attestant mon entrée dans le monde des randonneurs mondiaux !

Ce fut une très belle expérience, plus facile finalement qu’imaginé et elle me donne l’envie de tester d’autres distances. Je remercie Claire, Anne, Nick et Jocelyn pour m’avoir permis d’effectuer cette découverte dans la bonne humeur.

Frederic K

Sortie vélodrome SQY du 3/02/ 2024

Un grand tour de piste par Dominique Ioos

Après les initiatives réussies de 2022 et 2023, Magali a organisé une nouvelle session de baptême de cyclisme sur piste le samedi 3 février 2024 au Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines où se dérouleront les épreuves de cyclisme sur piste des Jeux Olympiques cet été.

Ces baptêmes permettent ensuite de pratiquer le cyclisme sur piste à différents niveaux (Débutants, Intermédiaires et Confirmés) dans les 6 mois suivants.

J’avais gardé un souvenir ému de la session du 28 janvier 2023 mais je n’avais pas persévéré. Je me décidais donc de m’inscrire à nouveau à cette initiation avec exaltation et un peu d’appréhension néanmoins. Se sont inscrits également Damien, Hugo, Didier, Fred et Dimitri membre de l’USML Cyclo.

Pour compléter le peloton, Damien a proposé également la sortie à la section triathlon de l’USML. Se sont donc également joints Matthias, Jeanne, Sophie, Guillaume, Bruno et Rémi. Damien s’est blessé au ski à Noël et s’est fait remplacer par Olivier, cyclotouriste de Sartrouville.

Se sont joints également quelques supporters : Pascale, la famille de Fred, l’épouse de Didier ainsi que Damien qui a pris en charge le reportage photo avec son super appareil.

Au fur et à mesure que l’échéance se rapproche l’appréhension augmente. En effet ce n’est pas tout à fait intuitif de rouler en groupe avec un vélo sans freins ni roue libre sur une piste de 250m de développé avec deux virages relevés à 45°.

Aussi à l’arrivée au stade, le premier coup d’œil sur les 5 000 places et la piste, que nous surplombons depuis l’entrée, fait monter l’adrénaline. Nous nous détendons en discutant et observant le baptême précédent de cyclistes vêtus de la tenue des Banques Populaires. L’encadrement est sérieux et le prise en main progressive, ce qui nous rassure.

20 minutes avant notre horaire, une fois la décharge signée, nous descendons nous changer dans les vestiaires et rejoignons le rond central afin de récupérer un vélo de piste et si nécessaire casques et chaussures.

Nous passons ensuite de l’autre côté de la rambarde pour le briefing de notre pilote :

  • Partir les pédales fixées de la rambarde et revenir sur celle-ci en la longeant en frottant avec la main pour ralentir et s’arrêter,
  • Ne jamais s’arrêter de pédaler sinon c’est la bascule assurée,
  • Tenir le guidon en bas de façon détendue une fois lancé,
  • Maintenir une vitesse minimum de 30 km/h sous peine de glisser sur la piste,
  • Doubler à droite mais faire attention à gauche pour éviter les cyclistes qui décélèrent,
  • Laisser maximum 1.50 mètres entre chaque cycliste.

Sur la piste sont définies des zones à l’utilisation très règlementée. De l’intérieur vers l’extérieur on trouve :

  • La zone grise, près de la balustrade – c’est la rampe de lancement ou de ralentissement,
  • La « côte d’azur » nommée ainsi à cause de sa couleur bleu ciel – d’une largeur d’environ 1m on y roule pour s’échauffer ou s’élancer
  • On aborde ensuite la piste proprement dite sur laquelle sont tracées trois lignes :
    • La ligne noire repère le développé le plus court de la piste et fait exactement 250m. C’est celle de laquelle les champions de vitesse pure ne s’écartent pas afin de minimiser leur trajet. A cet endroit, la piste est encore à peu près plate.
    • La ligne rouge à environ 5m du bord de piste
    • Enfin, la ligne bleue, située à mi-piste où la déclivité devient bien prononcée.
  • On atteint alors le « ciel », le bord extérieur près des balustrades et des spectateurs.

Nous partons pour quelques tours de chauffe sur la zone grise à la file indienne derrière notre pilote qui pianote tranquillement sur son smartphone et suivi par un serre file.

Une fois échauffés nous revenons nous arrêter le long de la rambarde. Ben l’animateur de la formation nous a observé attentivement et réorganise le groupe. Je suis rétrogradé à la dernière place n’ayant certainement pas suivi Didier devant moi d’assez près. La bonne nouvelle c’est que nous repartons tous alors qu’en général à ce stade des sous-groupes de niveau sont formés. Ce qui fait que nous avons 30 minutes pleines devant nous. Avant de repartir Ben nous demande à chacun notre prénom.

Nous suivons notre pilote et nous allons progressivement de la côte azur de lancement aux différentes lignes sous les instructions de Ben. A la fin nous arrivons au Graal de la balustrade avec deux grosses sensations :  grimper à l’entrée des virages en puissance pour redescendre à pleine vitesse en plongeant à la sortie vers le centre.

Nous sommes ensuite lâchés en pratique libre avec l’aide bienveillante et attentive de Ben qui avec son micro nous donne à chacun des conseils par exemple accélérer ou venir faire une pause si nous sommes fatigués. De façon impressionnante il a retenu nos onze prénoms !  Je viens me reposer et boire un coup dans le rond central ne m’étant pas économisé au début. Je croise Didier qui ayant fait une pause également recherche son vélo que Sophie a pris par erreur en repartant après un arrêt.

Après nous être bien défoulés, nous rejoignons tous progressivement l’aire centrale pour permettre à l’équipe suivante plus confirmée de tourner en peloton sur la piste. Heureux, nous rendons nos équipements et recevons notre certificat de baptême qui nous permet à chacun de poursuivre notre expérience de pistard. Nous remercions aussi l’encadrement très professionnel des équipes du vélodrome ainsi que Magali et Damien pour l’organisation.

Malheureusement le risque ne se concrétise pas toujours où on l’attend. Une grosse pensée pour Magali qui a eu un accident et s’est blessée le lendemain sur la route du SIAAP au retour de la sortie USML Cyclo du dimanche.

Les jeux du cirque vus des tribunes par Damien Robert

USML Triathlon et USML Cyclo, j’étais très heureux de voir se rassembler sur une même piste des têtes connues des deux horizons en ce 3 fevrier. D’acteur, j’étais devenu spectateur photographe à la suite d’une mauvaise chute sur l’épaule au ski un mois plus tôt, mais je ne voulais pas rater cet évènement.

Arrivé au vélodrome de Saint Quentin, mon regard en contrebas sur la piste quasi verticale m’a tout d’abord fait dire intérieurement « Que tu as bien fait Damien de tomber au ski, c’est ce qui va te sauver aujourd’hui ». Tout de suite j’ai senti que je devenais le plus zen de toute la bande, certains regards déjà se fermaient un peu.

Ensuite, j’ai pu commencer à réfléchir à mes réglages photographiques, vérifier qu’avec une vitesse d’obturation suffisante je pouvais avoir assez de lumière, je suis rapidement rassuré. Très vite, l’équipe part se préparer et je vais repérer l’intérieur de l’anneau. Je suis très content de pouvoir rentrer dans l’arène, observer les montures, voir tous les auriges. s’équiper de leurs casques et se préparer à monter sur la piste. Discrètement je me glisse à leur côté pour écouter les consignes, vivre un peu ce baptême par procuration… sans la pression. Je fais attention aux détails pour la prochaine fois où je devrais monter en piste : pas de gants rembourrés dans la paume avec du plastique/caoutchouc, car cela empêche la main de glisser sur la rambarde, la suite montrera en effet que cela en gênera quelques-uns.

Vite je remonte dans les tribunes pour observer la mise en route. Dès les premiers tours on note que toute le monde n’a pas le même niveau de sérénité. Certains sont concentrés et froids, d’autres guidonnent un peu et ont des mines plus inquiètes. Mais tout cela rentre vite dans l’ordre et la chenille devient plus homogène. Au fil des minutes la cadence augmente et je shoote à chaque tour, les cyclos se rapprochant petit à petit du bord de la piste, je note de nombreux sourires. Puis arriva l’heure du roulage libre. Les cyclistes s’observent, un ballet se met en place et chacun joue sa partition sans jamais se gêner. J’observe que tout le monde finit par faire une pause, signe de l’intensité de l’effort que beaucoup pensaient anodin. Je file à la fin de la séance retrouver mes compères pour recueillir leurs impressions. C’est confirmé, je serai de la prochaine session. Dès le soir même je sonde le groupe WhatsApp USML Triathlon avec à l’appui les photos de la séance et Bingo ! le lendemain 12 nouveaux guerriers se portaient volontaires.

Très content d’avoir pu réunir les deux clubs, pourquoi pas plus d’activités croisées à l’avenir. Un immense merci à Magali pour l’organisation.

Damien et Dominique

Les Copains CYFAC

du 29 juin au 1er juillet 2023

En novembre 2022, germe dans l’esprit de quelques‐uns d’entre nous l’idée d’aller poser nos roues du côté d’Ambert, en Auvergne, en compagnie des Copains Cyfac, pour une épreuve non compétitive en séjour itinérant de 3 jours prévue du 29 juin au 1er juillet 2023. Anne et Nick, Claire et Jocelyn, Dominique Domis, Thierry Soudeix, Sylvain et moi‐même nous décidons rapidement, suivis par Florence (non USML) puis Christine. Une fois l’hôtel réservé pour le 1er soir, il reste quelques mois pour se préparer physiquement et mentalement pour cette épreuve qui comprend notamment la terrible ascension du Puy de Dôme le 2ème jour.

Les prévisions météo étant plutôt pessimistes pour les 3 jours, bien que nous soyons en été, vêtements chauds et vestes de pluie font partie du paquetage emporté par nos 10 valeureux cyclistes qui arrivent sur place après un voyage en voiture de 500 km sans histoire, jeudi 29 juin. Récupération du kit Cyfac, petite balade sur le site du départ (il fait beau à ce moment‐là), puis direction l’hôtel/ restaurant situé à 25 minutes de route. Repas sportif de rigueur, chargement des GPS, bonne nuit de sommeil sereine, petit déjeuner sportif (encore !!) et coup d’œil à l’extérieur : il a plu dans la nuit, le temps est très humide et le brouillard est présent en altitude. Mais, sans hésitation, direction Ambert.

Jour 1

Bonne nouvelle, le temps est sec sur le site du départ et les prévisions sont plus optimistes pour la journée. Moins bonne nouvelle : l’organisation patine un peu pour prendre en charge les sacs de voyage et nous partons avec une heure de retard par rapport à notre plan de marche.

Après quelques kilomètres tous ensemble, un 1er groupe se forme avec les « costauds ». Je parviens à suivre les copains (Cyfac ou pas Cyfac ?) avec beaucoup de difficulté, ils doivent m’attendre régulièrement jusqu’au repas situé à mi‐parcours. Au compteur : 80 km et près de 1600 m de D+ à 25 km/h de moyenne. Regroupement de l’ensemble de l’équipe pour le repas … hormis Sylvain qui a disparu. Quelle surprise !!!

Je décide de ralentir le rythme et repart avec Claire pour la 2ème partie du parcours qui s’avère extrêmement agréable sous le soleil, permettant des pauses photo pour immortaliser de très beaux panoramas sur le Puy‐de‐Dôme dont l’ascension est prévue le lendemain. 45 km et 1050 m de D+ à 18 km/h de moyenne plus tard, nous arrivons tous les 2 sur le circuit de Charade, près de Clermont‐Ferrand. Et là, surprise !!! Sylvain est déjà là alors que nous ne l’avons pas vu nous doubler. Pour cause, il a raté le repas …

Au programme de cette fin d’après‐midi : un tour chronométré du circuit automobile de 4 km, très original, réparation de crevaison pour Thierry et réglage de transmission pour Sylvain avant de regagner notre hébergement situé à 8 km du circuit.

Au final, pour cette 1ère journée : 137 km et 2800m de D+ à 21,3 km/h de moyenne.

Jour 2

Soirée et nuit sans histoire à l’hôtel, mais les prévisions météo étant beaucoup plus pessimistes pour le 2ème jour, Jocelyn décide d’escamoter le Puy‐de‐Dôme dont la descente sous la pluie lui semble trop dangereuse. Claire en fait de même, ne pouvant laisser seul son mari. Et nous voilà donc partis pour une journée de vélo qui restera dans les annales et surtout dans nos mémoires!!

Départ sous la pluie, pas trop forte au début, moins de 3 km pour arriver au pied du Puy, et c’est parti pour 6 km d’ascension et 600m de D+. Les plus forts sont devant, nous attaquons l’ascension avec Anne et Sylvain, la pluie augmente en intensité et le vent se fait de plus en plus violent pour atteindre le stade tempête sur les derniers hectomètres où la pente est à 18%. Avec le vent de face et sous une pluie battante nous arrivant quasiment à l’horizontale en pleine figure dans cette terrible pente, j’ai bien cru ne pas arriver au sommet. Les organisateurs aident les cyclistes en difficulté en les poussant sur les derniers mètres. Beaucoup termineront néanmoins à pieds … mais pas nous !!

Il tombe des cordes, des centaines de vélo sont déjà rangés au sommet, quasiment plus de place pour poser les nôtres !! Envie de tout bazarder et de prendre le 1er hélico en partance pour l’hôtel. Nous sommes bien accueillis dans le bistrot situé au sommet, boissons chaudes et viennoiseries à volonté, mais très peu de place pour s’assoir et impossible de sécher, pourtant nous sommes trempés du sol au plafond. Dans les toilettes, certains se sont déshabillés et tentent de faire sécher leurs vêtements sous les sèche‐mains !! 3⁄4 heure plus tard, l’envie de repartir et de descendre encore trempés sous la pluie est proche du néant absolu !! …

Mais nous n’avons pas le choix. Le peloton est canalisé par des motos qu’il est interdit de dépasser pour éviter les accidents. Anne, Nick, Dom et Thierry partent devant, je ne les reverrai pas de la journée. Après moultes hésitations, nous attaquons la descente avec Sylvain. Finalement, tout se passe bien et nous opérons un regroupement à 4 avec Christine et Florence au pied du Puy.

Les 2 filles nous lâchant progressivement et irrémédiablement, nous roulons donc un bon moment ensemble avec Sylvain. Je l’attends dans les bosses mais fini par le lâcher dans une longue ascension … tant pis, je l’attendrai au sommet. Sauf qu’au sommet il pleut et je commence à me refroidir. Je décide donc de repartir pour l’attendre plus bas dans la plaine. La descente étant très longue et la pluie ne cessant pas, je prends la décision de poursuivre jusqu’au repas en compagnie de 2 ou 3 autres cyclistes.

Arrivé trempé sur le lieu du repas et alors que les cadors sont déjà repartis, je retrouve Florence et Christine qui m’annoncent que les premiers ont décidé d’éviter la dernière ascension pour rentrer directement à l’hôtel. Déjeuner en compagnie de cyclistes locaux qui nous expliquent la marche à suivre pour en faire de même. Impossible de joindre Sylvain au téléphone, pas de réseau dans ce village situé dans le trou du cul de l’Auvergne. Malgré les 3⁄4 heure de pause et l’inquiétude à son sujet, nous repartons direction le Mont Dore, lieu de notre hébergement.

Les filles sont obligées de m’attendre car c’est moi qui les guide grâce aux précieuses indications de nos compagnons de déjeuner. Au moment de contourner la dernière ascension, j’hésite car il ne pleut quasiment plus à ce moment‐là. Mais, après un très court conciliabule, nous décidons de rentrer directement. Bien nous en a pris car nous avons retrouvé un peu plus loin 2 cyclistes qui avaient suivi le parcours et se sont à nouveau retrouvés au sommet sous une pluie battante. Arrivés à l’hôtel pour retrouver tout le reste de l’équipe … sauf Sylvain bien entendu !!

Au compteur, pour la journée : 116 km et 2500m de D+.

Jocelyn arrive à joindre au téléphone Sylvain qui a démarré la dernière ascension, le convainc de faire 1⁄2 tour et le guide à distance pour l’amener à l’hôtel. Par la suite, Sylvain, qui garde toujours le moral malgré ses déboires, nous racontera qu’il a suivi un groupe de cyclistes … qui se sont trompés de route, avant de rejoindre le lieu du repas au moins une heure après moi. Dernier participant de l’épreuve à quitter le repas après avoir fait effectuer un nouveau réglage de sa transmission par un technicien, il est arrivé tout souriant à l’hôtel, plusieurs heures après le reste de l’équipe … Mais au final, c’est lui qui a effectué la plus grande distance de la journée puisque la majeure partie de l’équipe a contourné la dernière difficulté, Jocelyn a effectivement fait cette ascension mais a évité le Puy-de-Dôme, et Claire a profité de cette météo pourri pour effectuer un périple gastronomique dans un de restaurants du Mont Dore.
Heureusement, les prévisions météo sont plus optimistes pour demain, dernier jour de notre périple.

Jour 3

Après une nuit sans incident, bonne nouvelle !! il ne pleut pas lors du lever, ni durant le petit déjeuner et la préparation des cyclistes. La joie sera cependant de courte durée car la pluie survient au moment de préparer et sortir nos montures. Gros coup au moral, personne ne veut prendre la route. Anne immortalise en photo ce gros moment de doute qui restera également dans les annales du club.

Pas le choix, il faut bien nous mettre en route. Heureusement, la pluie va faiblir assez rapidement et s’arrêter définitivement au bout d’une heure. Dans la mesure où nous avions collectivement décidé de rentrer à la maison dès la fin de l’épreuve, pas question de lâcher Sylvain d’une roue, je n’ai pas envie d’attendre un de mes passagers durant de longues heures dans la voiture. Evidemment impossible de suivre le rythme de l’équipe, nous avons donc passé la journée ensemble, pas de repas, mais un bon ravito au 100ème kilomètre.

Journée sans incident avec 137 km et 2150m de D+ au compteur.

Bilan du séjour :

2 belles journées sur 3, L’ASCENSION DU PUY‐DE‐DÔME DANS DES CONDITIONS DANTESQUES, 390 km et 7400m de D+, de bons moments de convivialité avec l’ensemble de l’équipe et une épreuve globalement bien organisée.

Didier KENISBERG, avec Anne, Nick, Jocelyn, Claire, Sylvain, Dominique, Thierry et Christine

Le GRAVEL ­et l’USML CYCLO

Il y a 3 ans, je rejoignais le club USML Cyclo et j’étais un des premiers équipé d’un cyclo­cross/ gravel. Dans ce club tourné à 99% vers la route, c’était un challenge !
Au bout de quelques mois, Magali m’a proposé d’ organiser une activité mensuelle de sortie gravel qui a démarré au printemps 2021. Nous avons donc décidé de faire une sortie mensuelle le troisième dimanche de chaque mois.

Le groupe était petit et irrégulier, mais surtout, c’était un groupe à la recherche de son identité. Certains voyaient le gravel comme un vélo hybride qui n’est pas le meilleur sur la route et pas le meilleur en forêt. Certains pensaient même que le gravel ne servait à rien (ils ont depuis fait du chemin …) et que le monde se répartissait entre route et VTT. En quelque sorte, un vélo presque passe partout, mais qui parfois trouve ses limites sur des chemins boueux, sur des singles ou sur des terrains accidentés.

Nous avons parcouru au fil des mois de nouveaux territoires et fait de belles découvertes : toutes les forêts environnantes (St Germain, Marly, Hautil, St Cucufa, bois de Montfaucon, bois de Rougemont,…), les chemins de terre au milieu des champs avec un souvenir particulier sur les hauteurs d’Orgeval dans 30 cms de glaise qui ont dû refroidir certains. Mais c’est aussi ça les joies de la découverte de la nature qui est différente au fil des saisons et qui réserve souvent des surprises. Bizarrement, nous avons beaucoup moins de crevaison que sur la route.

Nous avons organisé aussi un parcours gravel pour Tous en Selle 2022 et la Cyclo Mansonnienne 2023. Participation très confidentielle au final, car on est maintenant face à des gros événements GRAVEL purs qui drainent énormément de monde via une communication à l’échelon national. On va donc faire un pause en 2024 pour la partie gravel sur nos événements. Mais pourquoi pas y revenir plus tard, car l’intérêt pour le Gravel augmente vraiment.

Mais la bonne nouvelle est que nos sorties mensuelles commencent à attirer plus de participants avec quelques modifications : La sortie s’adresse aussi bien aux VTT qu’aux vélos GRAVEL, et les parcours sont diversifiés pour plaire à tous.
Il y a les irréductibles du gravel : Fred, Eric, Benoît. Jamais ils ne se plaignent. Tout est bon dans le cochon comme on dit à la campagne.
Il y a ceux qui ont aussi un gravel, mais qui préfèrent le garder propre et sec et prennent le VTT pour la sortie, le paradoxe…

Et il y a les autres : ceux pour qui rien ne vaut le bon VTT qui s’accommode de n’importe quel terrain. Et c’est vrai, un VTT peut tout affronter, même la route (suivez mon regard) . Nous avons même l’inconditionnel du VTTAE, Bernard, le champion de la découverte et du patrimoine naturel et historique. On apprend beaucoup avec Bernard !! Sans Bernard, pas de reconnaissance de parcours. Il est devenu l’homme qui valide les parcours. Je m’amuse à concevoir, il teste, arrange, change et on évite en conséquence les galères. En échange, je le forme à l’utilisation du Garmin.

Cela dit, les galères peuvent arriver comme dans n’importe quelle sortie à vélo. Quand la pluie passe, et surtout si elle passe à grosses gouttes pendant des semaines, le joli chemin de terre se transforme en marécage ­ On en a fait l’expérience dimanche 26 novembre sur les champs de Livilliers ­

Nous avons tous dû passer un long moment dimanche après­-midi à nettoyer nos vélos qui ressemblaient à des tas de boue. Il y a parfois des barrières qui bloquent l’accès à un chemin et ce n’est pas indiqué sur Openrunner, alors on s’adapte.

Mais c’est ça le concept de la sortie gravel/vtt : c’est l’amusement, pas la compétition ­ C’est la découverte, et maintenant chacun participe à la création de parcours ­ Fred et Eric nous ont tous les deux fait passer par des endroit méconnus et fait aimer ces découvertes.

Alors le mot d’ordre est simple : la sortie gravel/VTT, c’est chacun vient avec son vélo de prédilection et on est content d’accepter tout le monde. Ce qui prime, c’est de découvrir des endroits inexplorés (parcours à quelques mètres des routes connues), c’est s’amuser, c’est rester en groupe, et prendre le temps de voir la nature.

Certains râleront un peu car trop de bitume, certains pesteront contre les racines et les pierres en forêts, mais au final, on aura tous pris du plaisir.

Et on a qu’une seule envie : que ce groupe grossisse pour devenir une activité majeure du club car elle correspond aux attentes de beaucoup de pratiquants aujourd’hui.
Il n’y a qu’à regarder le calendrier des épreuves en France pour en prendre la mesure:

Alors que vous soyez inconditionnel du Gravel ou du VTT, rejoignez‐nous !!

Alain Raison

Meilleurs Voeux 2024 à vélo (ou pas)

Le vélo est un véhicule formidable, il permet de se balader, se déplacer, « velotaffer », randonner et même voyager avec pour seule contrainte celle de faire tourner les jambes au rythme de son humeur et de ses capacités.

En groupe ou isolé, le cycliste sait toujours le temps qu’il fait, la pluviométrie, le sens du vent, l’état des routes ou des chemins, la densité du trafic automobile, les meilleurs itinéraires et pour les plus experts les jours d’ouverture des cafés et la qualité des pâtisseries.

Mais le vélo est aussi un formidable moyen de relever des défis.

Le plus spectaculaire de l’année 2023 a été « Paris Brest Paris ». Pendant un an le club s’est mis au diapason de ses champions. De Brevets qualificatifs en randonnées dans les Vosges ou autour du Puy de Dôme les candidats à la mythique randonnée ont accumulé les kilomètres et les expériences. L’arrivée à Rambouillet après un périple de plus de 1200 kilomètres a été la concrétisation de la réussite du challenge.

Mais il y a eu d’autres défis lancés dans le club.  La première randonnée itinérante autour de l’Ile de France de Nadine et Cyrielle, l’ascension du Haut-Koenigsbourg de Patricia, ou la première randonnée de plus de 100 kilomètres de Camille ont été autant de réussites.

Les randonnées dominicales ont été l’occasion de partager ensemble quelques dizaines ou centaines de kilomètres, des conseils, et surtout des encouragements et des félicitations. A chaque étape franchie par les uns ou les autres, les applaudissements ont retenti sur WhatsApp, Strava ou sur le parking du centre aquatique.

En 2024, le club va trouver de nouveaux challenges. Peut-être moins prestigieux mais toujours adaptés aux capacités de chacun, que ce soit à l’occasion de la randonnée en Belgique sur les traces des grandes classiques Flamandes, autour de Mur de Bretagne, sur le tour de Corse, dans les grands cols des Alpes autour de Vars ou plus modestement sur les routes du Vexin, il sera toujours temps de définir une ambition, de la faire partager et de l’atteindre.

Le seul record 2023 qu’il n’est pas souhaitable de battre en 2024 c’est celui du nombre d’accidents. Alors à chaque tour de roues n’oublions pas la vigilance et le respect.

Vigilance de tous les instants pour anticiper autant que possible les obstacles et les impondérables de l’état des routes et des comportements.

Respect du code de la route, des piétons, des cyclistes et plus généralement de tous les usagers de la route.

En bref, roulons, roulons vite, ou moins vite, sur route ou sur chemins, mais toujours avec enthousiasme et prudence.

Magali Fouque

Souvenirs d’Auvergne

Devant la maison d’Alain en 2019

Merci à vous tous, qui avaient posés devant ma maison bien guidés par Serge, lors de votre séjour à Brommat en Mai 2019.

Vous  arborez tous(tes) un magnifique sourire, je vois bien que c’est en pensant à moi en souvenir des bons moments que l’on passe ensemble sur nos vélos en Ile de France. Depuis que j’ai rejoint le club en septembre 2013, vous m’avez tous beaucoup donné, je ne pourrais jamais vous oubliez surtout après cette belle pause devant la maison de mes ancêtres.
Cette maison qui m’a vu naître avec mes deux frères. Cette maison solide construite sur le roc.
Le roc basaltique issu d’un stratovolcan qui s’est édifié pour l’essentiel entre 13 et 3 Millions d’années. Ce stratovolcan Cantalien à une  morphologie  relativement symétrique, avec un ensemble de vallées profondes qui rayonnent à partir de son centre.
Une de ces vallées est la vallée de Brezons sur le flanc gauche direction sud  sur laquelle ma maison repose.
Cette ancienne vallée glaciaire en forme d’auge, qui s’étage entre 785m et 1 813 m d’altitude a été décrite par Haroun Tazieff comme l’une des plus belles d’Europe.
Avec 968 ha inscrits en zone Natura 2000, point dominant le Plomb du Cantal ouvrant sur les stations du Lioran et de Prat de Bouc.

Je vous laisse découvrir la vallée de Brezons dans les trois photos ci-dessous.

Alain C

SUR LA TRANSANDALOUSE EN GRAVEL 

La Transandalouse est un parcours en boucle d’environ 2000kms en majorité «Offroad».

En mai dernier c’est un périple de 9 jours que j’effectue avec 5 compères pour couvrir la partie Est soit 700kms et 12000m de D+ de Almeria à Jaen. 

La premier dilemme à régler est VTT ou Gravel. Après mûre réflexion j’opte pour le gravel bien que très peu de kilomètres avec mon nouveau jouet. Pour le voyage en avion je peux caser sans problème mon gravel dans la valise que j’utilise pour mon vélo de route ( ce que je n’aurais pas pu faire avec un VTT). 

Nous avons réservé les hébergements pour chaque soir et sommes donc équipés pour un mode itinérance léger. Pour ma part environ 8kgs repartis entre un sac derrière la selle et un sur le guidon. 

La grande inconnue au départ à Almeria était bien sur la météo et jusqu’où le thermomètre allait monter. La semaine précédente avait enregistré des records à plus de 45 degrés… Nous n’aurons finalement pas plus de 40 et pas de pluie. Mais il faut savoir que sur cette route on peut passer toute une journée sans point d’eau et si j’ai un regret c’est de ne pas avoir pris de CamelBack en plus de mes 1,5l en bidons. 

La deuxième interrogation est : ai-je fait le bon choix en prenant mon Gravel?  Dans notre groupe de 6 nous avons 2 gravels , 2 VTTs et 2 VTT électriques. Pour moi la réponse est sans hésitation un oui. Le parcours est essentiellement constituée de pistes avec quelques passages très accidentés qui nécessitent dans tous les cas de porter sa monture. Et porter un Gravel c’est plus aisé que pour un VTT ou a fortiori un VTT électrique ! J’ai été agréablement surpris par la maniabilité et le confort (relatif ) du Gravel même sur des pistes avec gros cailloux. Sans compter la bien meilleure performance par rapport au VTT sur route bitumée qui représentait un tiers de la distance. 

Sur le plan mécanique aucune difficulté  particulière, si ce n’est un pneu arrière tubeless  à plat le deuxième jour. Après plusieurs tentatives de gonflage sous la chaleur, le problème sera résolu avec une chambre air. Le tubeless a aussi ses limites…
Concernant la navigation, aucun problème non plus avec à la base les fichiers récupérés sur le site www.transandalus.org et modifiés selon nos hébergements. GPS indispensable si on ne veut pas perdre des heures à trouver son chemin ou faire de longs détours. 

Les hébergements à cette saison étaient faciles à réserver en s’y prenant a l’avance et à prix très raisonnables. Très peu de touristes dans ces contrées reculées et une population locale accueillante mais qui ne parle, pour la plupart, aucune langue étrangère. Merci Google pour la traduction des menus!

En résumé, une très belle expérience sans grosse difficulté, très dépaysante et idéale pour exploiter son Gravel à fond, si on n’oublie pas de faire le plein d’eau !

Pour de plus amples informations ( y compris les GPX) et témoignages sur La Transandalouse, visiter www.transandalus.org ( en espagnol ou anglais). 

Didier L